La quadrature du cercle (pour Florence, mon amie géomancienne)

Publié le 18 Octobre 2009





Le mot latin templum (comme le téménos en grec) est issu de la racine temn (couper, diviser), induisant la notion de partage par rapport à une entité.

Le temple céleste des étrusques, correspond à la voute céleste appuyée sur l'horizon, donc de forme circulaire :
-Dans ce cercle s'inscrit le temple terrestre de forme rectangulaire correspondant au tracé des villes et à la science des arpenteurs, défini par rapport au croisement de deux axes méridional (cardo) et rectangulaire (decumanus)) qui constituent son centre.

La quadrature du cercle était une question de géométrie divine autant que profane.

Les quatre cotés du temple terrestre correspondaient au quatre directions : nord, sud, est, ouest, tandis que l'haruspice se dirigeait vers le sud, tournant le dos à la demeure des aesars, des dieux, ou plutôt ayant la même vision du ciel qu'eux, habitude respectée aussi par les augures romains.

Mais tandis que ces derniers se contentaient d'observer le ciel divisé en quatre parties, correspondant à roma quadrata, à droite, à gauche, devant et derrière la tente augurale, les haruspices divisaient la voute céleste en 16 cases correspondant d'une certaine façon, aux maisons astrologiques, et pourquoi pas aux figures géomantiques, et dont chacune était occupée par une divinité ou un groupe de dieux, plus ou moins bien disposés, à l'égard des humains.

La case nord-est était la plus favorable et celle du nord-ouest la plus sinistre.

Dans la Rome au faîte de sa puissance, l'haruspice céleste, comme toutes les autres techniques divinatoires, se laisse largement influencer par l'astrologie, face au risque de perdre son crédit en restant isolé de cette nouvelle méthode d'interrogation du ciel.







Rédigé par Maryn

Publié dans #Chroniques....

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