Sorciers, sorcières et moyen âge

Publié le 15 Octobre 2009





L'Europe médiévale (455-1400 ap J.-C.)

Puisque la magie reliait les gens à leurs croyances païennes, l'église chrétienne prit soin de séparer méthodiquement magie et religion.

Elle en interdit la pratique tout en veillant à récupérer à son compte tout ce qui pouvait lui être utile.

En Europe occidentale, la plupart des villages avaient des guérisseurs, des herboristes, et des sages-femmes que l'on considérait souvent comme étant des sorciers et des sorcières. La majorité était féminine.

On disait qu'elles pratiquaient la magie basse (humble, accessible), par opposition aux pratiques plus élitistes de la magie haute (éxaltée, élitiste) telles que l'alchimie.

Le "canon episcopi" de l'église, proclamé c. 900, visait directement ces femmes qui perpétuaient les traditions d'antan.

Je cite : "des femmes malsaines sont perverties par le diable et éloignées par des illusions et des fantasmes inspirés par des démons, qui leurs font croire qu'elles chevauchent des bêtes la nuit en compagnie de Diane, la déesse païenne et de nombreuses autres femmes. Elles pensent parcourir de longues distances dans le silence de la nuit. Elles disent obéïr aux injonctions de Diane et être appelées à son service au cours de certaines nuits."

Les alchimistes, les chercheurs, les médecins et les hommes instruits pratiquant la magie haute ne furent pas inquiétés par l'église avant l'établissement de l'inquisition au XIIIème siècle.
à cette époque, la pensée Aristotélicienne prit le pas sur la philosophie Platonicienne, et la magie fut exclue de la nature en devenant ainsi soit divine, soit maléfique.

Au XVème siècle, les magiciens furent considérés comme des concurrents directs de l'église et furent donc traqués et bannis par cette dernière. (les sorciers et les sorcières furent quant à eux, littéralement persécutés et exécutés en tant qu'hérétiques).







Rédigé par Maryn

Publié dans #Chroniques....

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